Paris s'embourgeoise. Les richesses et les pouvoirs s'y concentrent. Si tous les Franciliens ne peuvent habiter dans la capitale, résider à Paris ne peut être réservé aux seules familles fortunées sans redoubler symboliquement les inégalités. La diversité du peuplement de la capitale en fait, toujours, un lieu d'expression des différences sociales et des cultures du monde. Cet ouvrage entend restituer cette richesse et donner les clefs de lecture d'une vie foisonnante mais menacée.
A travers l'étude d'une population assez représentative, le cas des jeunes d'origine maghrébine vivant dans les quartiers difficiles de la région parisienne, l'auteur s'attache à démontrer la fébrilité et la fragilité du discours prônant l'intégration par le sport. En effet, l'intervention de plusieurs variables culturelles, spirituelles, ethniques, économiques et institutionnelles compromet l'optimisme affiché par les défenseurs de cette thèse.
Pourquoi les marabouts originaires d'Afrique de l'Ouest ont-ils tenté leur chance à Paris ? Et comment se sont-ils accommodés de ce nouveau contexte? Quelles sont leurs tâches, leurs pratiques ? Quelle est leur clientèle ? Quel rôle jouent-ils dans la société urbaine française ? Une longue enquête ethnographique menée à Paris et en banlieue, auprès de marabouts et de leurs clients permet de répondre à ces questions sur leur nature, leur origine sociale et leurs diverses fonctions.Cet ouvrage, le premier à présenter une synthèse sur le sujet, porte une attention toute particulière aux brassages, aux phénomènes de contacts culturels et d'emprunts que favorise la vie dans une métropole. (Présentation éditeur)
Ce livre s'intéresse à la construction en cours d'une politique d'accès au droit, de ses acteurs et de ses usagers. Quelles sont les complémentarités envisagées avec les différentes structures sociales existantes ? Comment rapprocher le droit souvent complexe des citoyens ? Des associations, des professionnels de la justice (magistrats, avocats, juristes) ou de structures de proximité apportent leur expérience.
Réalisée par l"association Quest'us pour la direction de la Population et des Migrations, cette étude a deux objectifs principaux; D'une part, vérifier l'adéquation du dispositif de formation aux besoins des réfugiés résidant en centre provisoire d'hébergement (CPH) et observer quels typesde partenariat les DDASS et les CPH ont pu construire avec les dispositifs de droit commun.; D'autre part, améliorer la connaissance des réfugiés non hébergés en CPH dans la région Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur auprès de responsables de centres, de formateurs et d'acteurs de terrain. Elle s'appuie également sur une enquête complémentaire conduite par questionnaires auprès de vingt-quatre directeurs de centres et de seize responsables des DDASS, DRTEFP et DDTEFP et enfin sur des entretiens approfondis réalisés avec des réfugiés de la région Ile-de-France qui ne résident pas en CPH.
En 2000, le rôle de la communauté sénégalaise de France dans l'élection d'Abdoulaye Wade et influence du président sénégalais lui-même qui a sillonné pendant un an l'Ile-de-France, de foyer en foyer, afin de semer les bases de la réussite.
Si globalement les conditions de logement des étrangers se sont améliorées, ils occupent encore le plus souvent les secteurs les moins valorisés du parc de logements, avec de fortes disparités selon les nationalités. Les ressortissants de l'Union européenne ont eu largement accès à la propriété et aux maisons individuelles. Les nationalités africaines ont eu davantage accès au parc de logements HLM. Quant aux nationalités arrivées le plus récemment, leurs conditions de logement apparaissent les plus précaires et les plus difficiles avec un accès limité au parc locatif social et un pars social de fait, privé, qui régresse.
La situation politique au Sri-Lanka a transformé la France en terre d'asile pour les Tamouls. Leur installation s'y traduit le plus souvent par une disqualification sociale et professionnelle. Défenseurs d'une culture ethnonationale et soucieux d'une « bonne éducation » pour leurs enfants, ils investissent fortement, malgré certaines incompréhensions quant au fonctionnement de l'école, dans la réussite scolaire de leurs enfants.
Une étude a été menée en 2000 pour le compte de la DPM sur l'identification des pratiques discriminatoires dans l'accès aux soins, en France métropolitaine, à l'égard des personnes d'origine étrangère. L'étude a privilégié deux axes : un état des lieux des textes et des savoirs, à partir de l'écoute des acteurs concernés et une enquête de terrain, complétée par un analyse des appels reçus au 114. Quatre régions ont fait l'objet de cette enquête : Ile-de-France, Nord-Pas-De-Calais, Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, Aquitaine. Des entretiens ont été menés auprès de trois types d'acteurs : administratifs, professionnels du travail social et des associatifs et auprès des responsables et écoutants du 114. L'objectif de cette étude était d'analyser le contenu et la signification des phénomènes de discrimination.
La présente synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1999 portant sur trois populations originaires de Haute Asie et établies en Ile-de-France. L'étude s'appuie sur des recherches et des analyses bibliographiques, sur une enquête par questionnaire et sur des entretiens de type semi-directif, réalisés auprès des populations concernées d'une part, et auprès d'acteurs institutionnels, associatifs et des autorités consulaires d'autre part. Elle s'est attachée à décrire les trois populations, à mettre en relief le caractère diasporique des trajectoires et des populations, et leur degré d'intégration en France ; elle propose enfin des pistes de réflexion sur les nations en diaspora.
Ce rapport examine deux axes majeurs de la loi contre les exclusions (Loi n° 98-657 du 28 juillet 1998), la réforme des attributions et la prévention des expulsions. Il met en exergue les difficultés des ménages étrangers ou immigrés vis-à-vis du logement.
La migration malienne en France est assez récente, peu nombreuse, fortement tournée vers le pays d'origine et très organisée autour de nombreuses associations. Plusieurs municipalités de la région Ile-de-France ont pu prendre en compte cette activité originale dans leur prise de contact avec les Maliens résidents de leur commune. L'inscription de ces processus dans une certaine durée, avec une quinzaine d'années d'expérience, permet d'analyser ce qu'ils ont produit en terme de participation des Maliens à la vie locale.
L'article traite de la difficulté d'intégration de jeunes d'origine africaine qui passent par l'enfermement et la violence, dont un non-respect de leur corps.
Montre comment par le biais du militantisme (associaif, syndical, politique) les jeunes d'origine maghrébine ont instrumentalisé leur engagement tandis que les associations favorisaient leur intégration économique.